Murs: déconstruction d’un grand pan (suite)

En regardant de plus près en bon Sherlock Holmes, ma compagne remarqua un détail qui m’avait échappé; du bardeau au centre semblait très légèrement différent de celui sur les côtés. Une fenêtre d’origine était-elle dissimulée en-dessous? Je ne fis ni une ni deux, mais plutôt Bing… et Bang!

Résultat : niet, nada.

Curetage de l’ouverture, verso

Curetage de l’ouverture, recto

Seulement son ouverture et non la fenêtre au complet. Bof, pas grave. Après une réflexion d’une nanoseconde et quart, je me suis dis que c’était en plein ce qu’il nous fallait. D’avantage de lumière entrante.

Curetage du mur de la véranda, avant.

Curetage du mur de la véranda, après. (il manque la finition)

Par ailleurs, nous voulions absolument retrouver une partie du mur extérieur d’origine, mais il fallait aussi garder une partie du mur ajouté de la véranda du fait qu’il s’agit également de l’assise de son toit. Maintenant, il reste à déterminer la finition de tout ça et nous pensons peut-être ajouter des volets fonctionnels pour ouvrir ou fermer à notre guise.

Murs: déconstruction d’un grand pan

Oh Boy! Ça, c’était tout un projet! Déconstruire un pan de mur au complet quand t’as aucune idée de ce qui se trouve en dessous. En règle générale, quand je procrastine un peu avant de me lancer, j’attrape mon marteau et je défonce un mur au hasard à trois ou quatre endroits. De cette manière, je n’ai plus le choix; je dois continuer le travail avant que ma blonde (brune?) ne revienne du sien!

Le pan de mur en question, c’est celui de la véranda (qui est un ajout d’environ 1990). Bon, je me doutais quand même un peu qu’en le défonçant, j’arriverais au mur extérieur du carré de maison, mais j’appréhendais avec inquiétude de découvrir le fade crépi des années 60, puisque c’est ce qui recouvre la maison sur tous les murs extérieurs visibles.

Ouf! En dessous, un beau mur en bardeau de cèdre! Ok, pas si beau que ça… et avec un bout peinturé blanc… du filage électrique… et… une damnée longueur de crépi à gauche…

Tant pis. Je n’allais tout de même pas remettre le placoplâtre en place!

Suspense! La suite dans un prochain post.

Déconstruction du mur de jonction entre la véranda et le mur extérieur original.

Placard: déconstruction et récupération

Avant que la maison retrouve un aspect un peu plus authentique, une multitude d’étapes préalables sont nécessaires. Parmi elles, la déconstruction de plusieurs structures et divisions ajoutées ici et là au fil des époques et sans grande réflexion quant à l’équilibre de l’ensemble.

Sur les deux prochaines images, on peut voir un placard de style walk-in que nous avons déconstruit depuis. Chaque montant de 2×4 a été récupéré et ses clous et vis enlevées. Ensuite, le lambris de pin fut lui aussi récupéré, peint en blanc et installé ultérieurement comme revêtement intérieur de la véranda (comme on peut le voir dans la troisième photo).

Placard de style walk-in avant déconstruction

Placard de style walk-in en déconstruction

Lambris de pin récupéré d’un placard walk-in, réinstallé dans la véranda, puis repeint en blanc.
(Par ailleurs, la chaise berçante en bois est une autre trouvaille sauvée du dépotoir…)